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Elève en première année, Mathis Bourquin nous fait part de ses premiers pas dans la conciergerie

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Pouvez-vous nous dire où vous effectuez votre stage ?

Je suis en stage à l’hôtel Château Frontenac, c’est un 4 étoiles qui recevra bientôt 5 étoiles. L’hôtel est situé dans le 8ème arrondissement de Paris à quelques rues des Champs Elysée. Il fait partie du groupe Frontenac, qui possède 4 hôtels dans Paris et qui est dirigé par les frères Thomas.

 Quel est le type de clientèle que vous recevez généralement ?

Nous recevons une clientèle principalement arabe, on compte beaucoup de libanais, d’algériens, de marocains et de turcs. Cependant, nous accueillons également des clients provenant d’autres régions, par exemples des sud américains ou des italiens.

Quelle est la spécificité de l’hôtel Château Frontenac ?

Le sens du service, nous sommes très présents pour nos clients. Nous sommes vraiment à leur écoute et essayons d’être réactifs à la moindre demande. De plus, l’hôtel est beau et imposant dans un style moderne.

 Quel poste occupez-vous actuellement ?

J’occupe un poste à la loge, je suis à la fois concierge et bagagiste. La particularité de la loge dans cet hôtel, c’est que les concierges font tout : il n’y a pas de poste attitré. Les tâches sont donc très polyvalentes.

Qu’entendez-vous par la loge ?

La loge est le bureau des concierges et des bagagistes ; c’est comme cela que je la définirais.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le métier de concierge ?

C’est la polyvalence des tâches mais également le contact avec les gens, que ce soit avec nos collègues ou les clients. C’est un métier très riche. On rencontre du monde, souvent des étrangers et c’est très intéressant car il est plus facile d’apprendre de nouvelles langues. En écoutant les clients, mon vocabulaire s’est amélioré dans certaines langues.

Comment avez-vous été formé ?

Je n’ai pas eu de formation particulière, je dirais que c’est du cas par cas. Notre loge comprend en général deux ou trois personnes. Au début j’observais, puis petit à petit on m’a laissé travailler en autonomie ; on me laissait faire et si je me trompais l’équipe était toujours là pour m’encadrer. Je reçois régulièrement des retours sur ce qui est bien, ce qui est encore à améliorer et sur ce qu’il faut éviter.

Avez-vous une journée type ?

Pas du tout ! Mais je peux vous donner un exemple de journée. Je commence le matin à 6 heures, je débute par installer la loge, je consulte les mails, puis j’installe les poteaux pour empêcher les voitures de se garer devant l’hôtel. Ensuite je récupère les journaux et je les monte à la demande du client. Dans un premier temps, l’équipe s’assure donc que tout soit en ordre. Ensuite dans la journée j’accueille le client, je conseille des restaurants, je réserve des taxis, je prends les bagages et s’il y a un souci en chambre, j’essaie de résoudre moi même le problème.

Avez-vous rencontré des difficultés au cours de votre stage ? Comment vous les gérez ?

L’une des principale difficultés ce sont les langues. Souvent nous faisons face à des clients qui ne parlent pas l’anglais ou l’espagnol, se faire comprendre ou communiquer peut donc s’avérer difficile.

Par exemple, un jour, un client russe m’a demandé un taxi pour aller à l’aéroport mais malheureusement le taxi a mis beaucoup plus de temps que prévu. Le client s’est donc impatienté et comme il ne parlait ni anglais, ni français, et moi pas un mot de russe, il a été très difficile de le rassurer et de lui faire comprendre la situation.

Parlez-nous de votre perspective d’avenir.

Mon stage a confirmé mon envie de travailler dans l’hôtellerie de luxe, mais j’aimerais beaucoup découvrir d’autres services car je pense que c’est important d’avoir un aperçu de ce qu’ils proposent. C’est d’ailleurs l’un des points positifs de la formation à l’ICI-ICARE : la première année est une initiation générale à l’hôtellerie de luxe, où sont abordés les différents métiers de l’hôtellerie et de la restauration ; la conciergerie n’est approfondie qu’à partir de la deuxième année.

Que conseillerez-vous aux étudiants de l’école ?

Apprendre un maximum de langues ! Parler au moins une troisième langue autre que l’anglais ou l’espagnol, comme le russe, l’allemand ou l’italien.

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